Assouplissement des mesures sanitaires dès le 1er mars 2021 / Cas de rigueur / RHT

Lors de sa séance du 17 février 2021, le Conseil fédéral a analysé la situation. Il propose un assouplissement prudent et progressif, afin de redonner davantage de place à la vie économique et sociale tout en évitant au maximum une troisième vague épidémique.

Dans une première étape, il s’agit de n’autoriser que les activités présentant un risque limité de contamination. Les commerces, les musées et les salles de lecture des bibliothèques doivent ainsi pouvoir rouvrir dès le 1er mars, de même que les espaces extérieurs des zoos et des jardins botaniques ainsi que les installations de sport et de loisirs.

Les manifestations privées de 15 personnes au maximum doivent à nouveau être possibles à l’extérieur. Les jeunes jusqu’à 18 ans doivent de nouveau avoir accès à la plupart des activités sportives et culturelles.

Le Conseil fédéral se prononcera définitivement sur ces assouplissements le 24 février 2021, après avoir consulté les cantons.

Toutes les autres mesures qu’il a prises les 18 décembre 2020 et 13 janvier 2021 doivent être prolongées d’un mois, jusqu’à la fin mars. Voir le communiqué

Le Conseil fédéral a également adopté le message relatif à la modification de la loi COVID-19. Il soumet au Parlement notamment la base légale qui permet de relever à 10 milliards de francs les moyens destinés aux programmes d’aide pour les cas de rigueur.

Il propose en outre une modification de la loi sur l’assurance-chômage.

La Confédération prendra en charge aussi en 2021 les coûts liés aux indemnités en cas de réduction de l’horaire de travail (IRHT). De plus, le nombre d’indemnités journalières pour les assurés éligibles sera augmenté pour les mois de mars, d’avril et de mai 2021. Voir le communiqué

le Conseil fédéral a adopté le message spécial concernant le supplément Ia au budget 2021. Par la voie de ce supplément, il demande au Parlement d’ouvrir huit crédits supplémentaires pour un montant total de 14,3 milliards de francs aux fins de nouvelles mesures de lutte contre la pandémie de COVID-19. Les crédits sont sollicités, en majeure partie, à titre de besoin de financement extraordinaire (13,2 milliards). Voir le communiqué